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Le chaos n'est qu'un principe méconnu de l'ordre... 'fin, il parait

21 octobre 2012

Les beaux dégats

Les heures perdues, au téléphone, en réunion,  les nuits d'insomnies...

 

canapLa glandouille, c'est essentiel... Avec un canard, ça peut être sympa aussi...

arthurArthur... On a mauvais goût, à 13 ans...

 

corps

 

 

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30 septembre 2012

Oh Sombrero...

De l'amer... Et du sucrée...

 

C'est comme ça, non ? Les relations aux autres ? Les ami(e)s, les amants, les amours ? C'est souvent comme ça que je vois les gens que j'aime, que j'ai aimé... Comme une sauce aigre-douce... Quelque chose d'agréable mais qui imprègne sa marque, plus ou moins profondément...

 

C'est comme ça que je pense à toi, que j'ai connu dans mon enfance... Ou juste un peu plus tard... A 15, 16, 17 ans, je ne sais plus, on s'est vus, on s'est voulus, on s'est cherchés, on s'est trouvés, au moins pour un temps.

 

Je me souviens que tu sens le chaud. C'est étrange, non ? De sentir le chaud ! Tu irradies. Tu es beau. L'autre est toujours beau quand on est amoureux ! Non ? Toi, tu l'étais avant. Et tu le reste après.

Tu es beau, tu sens le chaud, et je me revois suivre les courbes sur ta peau du bout des doigts. Tu es chaud et tu frissonnes. C'est paradoxal, non ? Ces frissons qui surviennent quand on est fébriles ? Ce qu'on ressent en touchant simplement ! C'est important, non ? Le toucher ? Explorer une peau, caresser, palper, triturer, marquer. Sentir un corps, l'épiderme, les poils, les cicatrices, les petits défauts qui n'en sont pas... la chaleur ! Toujours cette chaleur !

 

Et toucher un visage ! Partir du front, caresser ces paupières, ces pommettes, ce nez... Et cet espace juste après le nez, où un chemin est tout tracé pour passer l'index vers les lèvres. Et les découvrir, ces lèvres, gercées, maltraitées, mordillées, mais douces, douces. Descendre vers le menton, explorer la mâchoire dure ou anguleuse, ronde ou parsemées de poils drus. Et la gorge, offerte. Descendre vers les clavicules et les sentir.

 

J'aime sentir les os ! C'est bizarre, non ? Ceux du bassin, je crois que ce sont ceux que je préfère... Est-ce qu'on peut vraiment être excité par un os ? Et ceux du dos ! Les omoplates, qui roulent à chaque mouvement, auxquelles ont s'accroche quand on se serre. Et les aspérités créées par une colonne vertébrale ! C'est important, un beau dos, même avec des poignées d'amour !

 

J'aime palper, agripper un corps. Un beau corps, qui n'a pas nécessairement besoin d'être parfait. Qui a surtout besoin des bons détails aux bons endroits.

 

Je m'égare. Toujours en parlant de beau. J'ai toujours eu du mal avec le beau prototypique. J'ai l'impression que rien n'est beau dans sa globalité. J'ai besoin de détails. L'addition de détails qui fait le beau. J'ai besoin de connaître, de savoir, de comprendre un tout pour ressentir le beau. Pour trouver beau. J'ai besoin d'être touchée. 

 

Mais, il parait que j'suis compliquée...

22 septembre 2012

Pépé est mort

"Notre père, grand-père, arrière grand-père, était un autodidacte curieux et passionné.

C'est de cela qu'il aurait voulu que nous nous souvenions:

L'homme volant, la jeep, les motos, les copains, l'Afrique, les mathématiques et leur insondable philosophie... et tout le reste !

Souvenons-nous aussi de son épouse, notre mère, grand-mère, partie trop tôt,

mais qui le soutenait au delà des conventions et des contingences du quotidien. Et de leur amour, profond et sincère.

Sans elle, la vie n'avait plus la même saveur...

En leurs noms, merci à tout ceux et celles qui sont là aujourd'hui,

et tout ceux et toutes celles qui ont été là pour eux,

dans les bons comme dans les mauvais moments."

 

''Pépé est mort''.

 

Lui aussi, on l'a incinéré. Et pour lui faire plaisir, une dernière fois, à cet irrévérencieux, on l'a laissé partir sur du Brassens... Ouvrant le bal sur Les Copains d'Abord, le clôturant sur Gare Au Gorille. La chandelle a brûlé jusqu'au bout. On a pu rire. Ses amis aussi. Les vieilles rombières ont été outrées. Outrées des choix musicaux, outrées de nos fous rires mêlés de larmes, après la cérémonie, lorsque nous évoquions, avec ceux qui ont comprit, ceux qui comptaient, les frasques de cet homme qu'on a tant aimé. Outrées, parce qu'elles ne savaient pas. Ne l'aimait pas. Sinon, elles auraient rit aussi !

 

''Pépé est mort''.

 

20 septembre 2012

Elle est où, la baguette magique ?

Ma vie professionnelle est devenu le centre de mon univers. Je fais partie de cette génération qui, à Bac+5, rame. Dans ma branche, on parle d'une moyenne de 24 mois de chômdu à la sortie du dîplome avant de trouver un travail stable. 24 mois. 2 ans ! Sauf que ce qu'on ne te dit pas, c'est que ce travail, ce n'est pas un CDI à 35h/sem. C'est souvent un 50% etp, parfois un 10 ou un 20% etp. Un emploi stable ? Un CDI à 10%, c'est un travail stable 1 journée par semaine... La panacée !!

Oh ! Je ne me plains pas ! Je fais partie des "chanceux" qui, 3 ans après la fin des études, n'ont connu que 4 mois de chômage et ont même connu quelques mois de temps plein dans leur domaine d'expertise... oh ! bien sûr, pas d'un seul bloc... et le reste du temps, c'est la joie du mi-temps "pro", mi-temps DoMac...

 

Phénomène générationnel ? Probablement. 

 

Mais au final, on commence l'école à quoi ? 2, 3 ans... On sort du lycée au mieux à 18 ans... On fait des études supérieures encore quelques années... Au final on "va à l'école" pendant 25 ans en moyenne... 1/3 de notre vie.

 

On est une femme, l'horloge biologique tourne. On commence à stabiliser sa vie professionnelle, on frôle la trentaine. On vient de passer sa vie à l'école, des mecs de passage, ou LE mec qui nous a suivi dans notre parcours... C'est l'éclatement. On se retrouve à nouveau seul, célibataire... Avec notre trentaine qui est au pas de la porte. Et on flippe. Un bon gros flip. On calcule. Faut que je rencontre quelqu'un d'ici X temps pour pouvoir envisager qu'on fasse des baybés d'ici X temps, et qu'on soit heureux tous ensemble, fonder une famille, avoir une maison et un jardin / un appart avec balcon, et une barrière blanche... Faut que je le rencontre ... ? Ah ! Mais ! Là, tout de suite, en fait ! Le temps de le dire et c'est presque déjà trop tard !

 

Et on se voit baisser nos prétentions. A 30 ans, le temps de construire un couple et de vouloir construire une vie de famille plus étendue, on a 35 ans. On oublie la famille nombreuse avec 12 moufflets... On est moins ambitieux. Peut-être que 2, finalement, ce sera bien... Le temps de procréer, de galérer, de... et puis de... et là on a 37, 38, 40 ans ? Ah, merde ! L'espérance de vie avance, on vit plus vieux et mieux, à 60 ans, on est encore jeune, et pourtant, pour une femme, à 45 ans, c'est toujours tendu du string pour faire des baybés... 

 

On relativise, on se dit qu'on voit tout en noir. Que ça arrive à tant d'autre, de trouver le bonheur tout de suite ou sur le tard. Qu'on peut vivre sans faire d'enfant. Ou sans enfant tout court. Qu'on voit des enfants parfaits sortir d'utérus de mammouth, que, que, que...

 

J'approche de la trentaine et je regarde les gens autour de moi. Ils se marient, ils ont des enfants, achètent une maison... Moi, j'ai dû retourner vivre chez mes parents, j'ai rouvert ma porte au célibat, et je galère à trouver une situation professionnelle vraiment "stable". J'ai l'impression d'avoir encore 21 ans. D'avoir toute la vie devant moi. La plupart du temps. Et parfois, bam ! ça revient d'un coup. Tu as presque 30 ans. Et là, tu ne sais pas ce que tu as fait et ce que tu fais de ta vie. T'as l'impression d'être un échec ambulant que tes potes mariés, parents, propriétaires, regardent d'un oeil condescendant. Et toi ? Quand est-ce que tu t'y met ? A être adulte ? 

 

 

11 août 2012

Et ta dame ?!

Des hauts et des bas, déo et débat, quoi !

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